Attention : le club a déménagé au 55 avenue Kellermann à Saint-Gratien !

N3 R8 Barreau de Paris – EDL : de l’importance capitale de l’ouverture

le compte-rendu d’Olivier R.

À la suite à notre défaite face à Cergy-Pontoise la veille, nous n’étions plus en mesure de lutter pour la montée en N2 contre l’épouvantail du Barreau de Paris, que nous rencontrions à cette dernière ronde. Partant, ce sont eux qui étaient déjà assurés de monter.

(Nous gardions un petit enjeu secret, celui de conserver notre deuxième place, laquelle entretiendrait quelque espoir de repêchage pour la N2.
Or, compte tenu des 2 ou 3 équipes qui nous talonnaient au classement et qui nous dépasseraient en cas de nulle ou de défaite de notre part et de gain de la leur, il nous fallait pratiquement réaliser l’impossible, c’est à dire le gain, pour maintenir vivant cet espoir.)
Note au Kptain Rédac chef : tu peux supprimer ce passage en italiques si tu estimes qu’après avoir lu la fin, cela établirait la preuve de notre impardonnable opportunisme :)

Or, l’incroyable se produisit, par un concours de circonstances qui n’arrive pratiquement jamais dans un match sur 8 échiquiers !

L’ensemble de l’équipe adverse perdit en raison d’un problème d’ouverture et le match fut plié en moins d’une heure !
Vous avez bien lu !!

De quelles mystérieuses ouvertures s’agit-il donc ? Quelle monstrueuse préparation collective fut ourdie par les membres de l’EDL pour réaliser un tel coup de théâtre ?

En réalité, après que les 16 joueurs se fussent réunis sur le trottoir devant la porte cochère de l’immeuble, de manière à entrer en un seul groupe, le capitaine adverse composa le code d’entrée…

Aucune réponse du digicode.
Une fois, deux fois, trois fois…

Le Responsable.

Le Responsable.

Un certain embarras s’installa, d’autant que l’immeuble qui n’abrite que des bureaux était probablement vide et l’espoir de voir quelqu’un y entrer ou en sortir un dimanche était aussi réduit que celui d’arracher la nulle dans une finale de tour contre notre bien aimé président :) (cf CR ronde 4 contre Carrières).

Après moult appels téléphoniques, nos adversaires conçurent une variante de sauvetage, qui comportait le recours à un technicien GMI du digicode. Las, celui-ci devait faire le voyage depuis l’autre bout de la capitale jusqu’à nous, sous un délai indéterminé, de surcroît sans garantie de succès.

Par respect pour l’éthique sportive et par compassion pour nos adversaires, nous nous étions abstenus de leur demander de mettre en route une pendule générale sur le rebord de la fenêtre du rez-de-chaussée 😉

Cependant, devant notre moue collective, ils nous proposèrent avec une honnêteté que je tiens à saluer, de choisir entre l’attente du GMI et l’annulation du match, autrement dit leur forfait général.

Nous nous réunîmes donc en séance plénière. En cas d’attente, tout cela menaçait de nous faire commencer et donc, finir, à des heures inavouables.

la brillante équipe

la brillante équipe

Les arguments des pères de famille responsables l’emportèrent sur la légèreté des joueurs impénitents (suivez mon regard) et nous décidâmes de passer à l’an prochain sur cette peu glorieuse mais reposante victoire et sur cette deuxième place bien…(mon clavier se bloque)…

2 commentaires.

  1. Merci Olivier.
    Cette victoire est totalement méritée : j’ai reçu la magnifique préparation d’un joueur dont je tairais le nom. Sa victoire était assurée.
    Si on ajoute l’absence de « amusez-vous bien » dans la convocation, il est certain que nous aurions gagné avec au moins 2 points d’avance. Minimum.

  2. Haha, merci Olivier pour ce CR. Je me demandais quel angle d’attaque tu prendrais, “l’ouverture”, c’est excellent !

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