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[N3] Ronde 6 et 7 : Une Fructueuse Fin de semaine. (seconde partie)

 

Si vous avez manqué le début : L’échiquier du lac remporte une brillante victoire face à Cergy-Pontoise échecs (mais cliquez sur-le-champ ci-dessous sur « [N3] Ronde 6 et 7 : Une Fructueuse Fin de semaine. (première partie) » pour combler cette impardonnable lacune – honte à vous !)

Pour connaître la fin de cette magnifique pièce reléguant les œuvres de Pirandello et Beckett dans la catégorie « théâtre de boulevard », cliquez sur « Lire la suite… » ci-dessous.

 

 

 

Acte II

 

Scène 1

Benoît, Laurent, Réda.

(Réda s’affaire à installer les jeux, Benoît et Laurent entrent côté cour.)

Réda : Bonjour messieurs. Benoît et Laurent : Bonjour monsieur.

Benoît : Que vous êtes matinal monsieur le champion !

Laurent : Je dirais même plus, vous êtes bien matutinal monsieur le champion.

Réda : Vous le fûtes hier, messieurs ; je n’ai fait que modestement suivre votre exemple.

 

Scène 2

Abdelkader, Antoine, Benoît, Didier, Emmanuel, Géraldine, Laurent, Olivier, Réda.

(Abdelkader, Antoine, Didier, Emmanuel, Géraldine, Olivier entrent tour à tour côté cour. Les Enghiennois se saluent.)

 

Benoît : Messieurs, je vous prie de m’accorder un petit instant d’attention…
(Les Enghiennois se rassemblent, attentifs, autour de Benoît, Géraldine et Didier un peu à l’écart.)
Messieurs, chers amis, notre adversaire du jour ne possède certes pas notre longue expérience, ni ne maîtrise les arcanes de la complexité du noble jeu avec notre talent. Il ne faut cependant pas le prendre à la légère. En effet, chacun des Adversaires, a pu, à un instant ou un autre, remporter une victoire contre un adversaire de notre valeur, certains ici même peuvent en témoigner.
(quelques hochements de têtes parmi les Enghiennois)
Aussi, je demanderai à chacun d’entre vous de respecter ces trois simples consignes.
Premièrement : pas de zeitnot ! Il s’agit de ne pas risquer une saillie inattendue d’un adversaire soudain saisi d’une éminente inspiration.
Deuxièmement : pas de zeitnot ! Ne nous mettons pas en position d’avoir à calculer des longues variantes aigües en quelques secondes, même des joueurs d’expérience tels que nous peuvent perdre leur lucidité en de telles circonstances. Troisièmement et enfin : pas de zeitnot ! Un tel mauvais emploi de la pendule ajoute une pression supplémentaire indue sur les épaules des membres de l’équipe et tant à motiver les adversaires. (Légère pause) Est-ce clair ?

Les autres Enghiennois (enthousiastes) : Cap’taine ! Oui Capt’taine !

(les enghiennois se tapent mutuellement dans les mains en signe d’encouragement)

Laurent : (en aparté à Réda) N’aurais-je point entendu un discours quelque peu similaire dernièrement ?

Réda : J’ai moi-même une fugace impression comparable. Mais je ne saurais en définir l’origine.

Benoît : Par ailleurs, avant même le début de ce match, nous menons un à zéro, l’un de nos adversaires ayant déclaré forfait.

Abdelkader : N’est-ce pas malencontreux, mon cher Capitaine ? Récemment encore, une équipe d’Île-de-France a été revigorée par son infériorité numérique.

Antoine : Que cette péripétie nous tienne lieu d’expérience, nous rendant plus vigilant encore.

 

Scène 3

Abdelkader, Antoine, Benoît, Didier, Emmanuel, Géraldine, Laurent, Olivier, Réda, les Adversaires.

(Les Adversaires entrent côté cour.)

Antoine : Bienvenue Messieurs. J’espère que vous fîtes bonne route.

Le Chef des Adversaires : Grand merci, Monsieur. Nous ne fûmes pas importunés par quelque cantonnier.

Antoine : Fort bien… Je serais l’arbitre de cette rencontre, aussi, Messieurs les Capitaines, si vous voulez bien me remettre la composition de vos équipes respectives.

(Benoît et le Chef des Adversaires tendent une feuille à Antoine, tous les Enghiennois se pressent pour lire la feuille de match de l’équipe de Louviers, tous les Lovériens celle de l’échiquier du lac.)

Emmanuel : (en aparté à Laurent) Pensez-vous que le taux d’alcoolisation de notre Président bien aimé soit redevenu nul, après ces excès d’hier ? Il a droit, aujourd’hui à la plus forte opposition.

Laurent : J’en suis certain. Son professionnalisme n’est plus à démontrer. De surcroît, il craindrait une admonestation de notre cher capitaine en cas contraire.

Antoine : Messieurs, si vous voulez bien prendre place. Je vous prie aussi de bien vouloir éteindre vos téléphones, je serais au regret de vous infliger une pénalité en cas de sonnerie intempestive.

(Tous les acteurs s’assoient, un Enghiennois devant chaque Adversaire. Puis Chacun à son tour déplace un bout de bois, tapote sur un boîtier électronique et griffonne quelques symboles sur un morceau de papier. Géraldine et Didier déambulent entre les tables. Après plusieurs longues minutes Benoît se lève et observe les autres tables).

Géraldine : (interpellant discrètement Benoît) Capitaine ? Pourriez –vous nous éclairer de vos lumières sur l’avancement des parties ?

Benoît : (chuchotant) Jusqu’à présent, rien de décisif bien entendu. Toutefois, Réda a immédiatement transposé dans une finale favorable grâce à son bon cavalier contre le mauvais fou.

Didier : Mauvais fou ? Ne s’agit-il pas d’un oxymore ? Laurent me vantait la semaine dernière la force de la paire de fous, ajoutant que vous la maniez avec une rare expertise et précisant que vous aviez même jadis exploité avec succès une demi-paire de fou.

Benoît : Vous me confirmez que Laurent n’est pas avare de flagornerie. Il avait toutefois raison de mettre en exergue la complémentarité de ces deux pièces. Néanmoins, la situation ici est fort différente : voyez comme la liberté de mouvement du fou des noirs est handicapée par la présence de nombreux pions de son propre camp. Et voyez comment le cavalier de notre Champion, fort bien centralisé, domine chacun des mouvements potentiels du malheureux fou noir.

Géraldine : Dois-je en déduire qu’Abdelkader possède lui aussi un net avantage ? Le fou de son adversaire étant lui-aussi embarrassé par ses pions.

Benoît : En effet. Cet avantage est cependant moins important dans ce cas, car Abdelkader possède lui aussi un fou.

Didier : Si j’ai bien compris, votre position serait donc désavantageuse, pour les mêmes raisons.

Benoît : Non pas cher ami. Nous avons là une exception car d’ici peu mon fou aura recouvré une activité substantielle, tandis que son homologue restera quelques temps empêtré par mes pions. On peut donc juger cette position comme approximativement équilibrée. Vous avez toutefois raison sur un point : il me faut être vigilant afin d’éviter l’occurrence d’une situation telle que celle que connait l’adversaire de notre Champion.

Géraldine : Cher Capitaine, merci pour tous ces éclaircissements didactiques.

(Benoît se rassoit. Après quelques minutes, Olivier se lève et observe les échiquiers, Géraldine et Didier se rapprochent de lui.)

Géraldine : Pourriez-vous nous gratifier de votre jugement de la situation actuelle ?

Olivier : Les positions de notre Président, de notre capitaine et la mienne propre sont – semble-t-il à première et superficielle vue – égales. Celle d’Emmanuel l’est de même, mais la perplexité dans laquelle semble être plongé son adversaire augure des choix de plan incertains. Et je gage que Laurent lancera incessamment un assaut dans les règles de l’art pour exploiter la pusillanimité de son adversaire.

Didier : Quelle perspicacité ! Je constate en effet que Laurent lance sur-le-champ un assaut dans les règles de l’art pour exploiter la pusillanimité de son adversaire.

Olivier : Je le constate aussi. Quant aux adversaires de Réda et Abdelkader ils subissent le désavantage du « mauvais fou ».

Géraldine : Notre Capitaine nous l’expliquait il y a quelques minutes.

Didier : L’assaut lancé dans les règles de l’art par Laurent pour exploiter la pusillanimité de son adversaire aurait-il porté ses fruits ?

Olivier : Il semblerait.

Géraldine : Je m’en réjouis.

(Laurent et son adversaire se serrent la main ; puis Didier, Géraldine et Olivier félicitent Laurent.)

Laurent : mon corps défendant, je me suis vu contraint de lancer un assaut dans les règles de l’art pour exploiter votre pusillanimité, cher Adversaire.

L’Adversaire de Laurent : Vous le fîtes avec brio, cher Adversaire. J’avais osé espérer endormir votre vigilance par des manœuvres dilatoires, il n’en a rien été.

(Olivier se rassoit. Didier, Géraldine et Laurent observent l’échiquier d’Emmanuel.)

Laurent : Une violent escarmouche tactique se prépare, dirait-on.

Géraldine : Je tremble. Le temps de réflexion restant aux deux protagonistes se réduit à une telle vitesse !

Didier : J’ai écouté les instructions préliminaires du Capitaine. Ne blâmera-t-il pas Emmanuel pour son défaut de gestion du temps ?

Laurent : Non. La victoire d’Emmanuel qui se profile et la propension de notre Capitaine à ne pas suivre ses propres recommandations l’en préviendront, même si ce n’est le cas hui. Et comme vous pouvez le constater, Antoine, Olivier et Réda ne sont pas davantage des modèles de promptitude.

Géraldine : J’en tremble pour eux aussi.

(Emmanuel et son adversaire se serrent la main. Didier, Géraldine et Laurent félicitent Emmanuel qui se lève.)

Emmanuel : Quelle est la situation, cher coéquipier ?

Laurent : La marque est de trois points à zéro en notre faveur. Les positions d’Abdelkader, Benoît et Olivier sont confortables, celle de Réda fort avantageuse. En revanche je ne saurais juger celle de notre Président.

Emmanuel : Quelle complexité, assurément ! Mais quelle conception originale !

Didier : Le roi de notre Président bien-aimé, ainsi dénudé, ne risque-t-il pas une fluxion de poitrine ?

Emmanuel : Si ses tours arrivent à temps pour protéger leur monarque, la contre-attaque sera fulgurante.

Laurent : Aïe !

Géraldine et Didier : Aïe ?

Emmanuel : Aïe !

Antoine : (en aparté) Aïe, aïe, aïe…

Laurent : Ce mouvement subreptice ruine le bel ouvrage.

(Antoine serre la main de son adversaire. Emmanuel et Laurent viennent le consoler.)

Antoine : Recevez toutes mes excuses mes chers amis, j’ai grossièrement failli.

Emmanuel : Cher Président, votre manœuvre était d’une rare originalité. Elle eut mérité meilleure issue.

Laurent : Vous faisiez face à la plus grande adversité. Il n’y a pas à rougir d’une défaite dans l’honneur.

Antoine : Merci, Messieurs. Vos bienveillantes paroles me réconfortent. Sommes-nous sur la bonne voie malgré mon trébuchement ?

Didier : Rassurez-vous Président.

Géraldine : Je ne partage votre optimisme mon cher Didier. Le temps : voilà notre ennemi !

(Antoine, Didier, Emmanuel, Géraldine et Laurent observent la partie de Réda.)

Laurent : En effet, l’avantage est maintenant devenu décisif, mais les quelques secondes seulement pour chaque coup sont propices aux errements.

Antoine : J’ai confiance : notre Champion a déjà montré en pareille situation la fermeté de sa main, l’acuité de sa vue et la sûreté de son jugement.

Géraldine : Il n’empêche, cette tension me trouble. Je n’en supporterais pas davantage.

(Géraldine s’éloigne.)

Emmanuel : Les chausse-trapes sont évitées avec brio, à défaut de célérité.

Antoine : Une promotion prochaine est à prévoir. Veuillez m’excuser quelques secondes.

(Antoine se dirige vers la table d’arbitrage et se saisit d’une dame blanche qu’il enfouit dans sa poche puis revient observer le combat. L’Adversaire de Réda tend la main vers le Champion.)

Laurent : Votre Dame ne sera pas utile monsieur l’Arbitre.

Antoine : En effet.

(Antoine, Didier, Emmanuel, Géraldine et Laurent félicitent Réda.)

Géraldine : Vous me fîtes trembler monsieur.

Réda : Vous m’en voyez contrit madame, telle n’était pas mon intention.

(Antoine, Didier, Emmanuel, Géraldine, Laurent et Réda tournent dans la salle en observant les échiquiers. Benoît se lève en grimaçant et sort côté cour.)

 

Scène 4

Abdelkader, Antoine, Didier, Emmanuel, Géraldine, Laurent, Olivier, Réda, les Adversaires.

Laurent (à Didier devant la position d’Olivier) : Je vous vantais la semaine dernière la force de la paire de fous. Voyez ici le fou de cases noires d’Olivier domine l’échiquier car il n’a pas d’opposition.

Didier : Et le fou de son adversaire est un mauvais fou, si j’ai bien saisi les explications de Benoît.

Laurent : Tout-à-fait. C’est cela.

(Benoît entre côté cour.)

 

Scène 5

Abdelkader, Antoine, Benoît, Didier, Emmanuel, Géraldine, Laurent, Olivier, Réda, les Adversaires.

Réda : Pourquoi cette mine renfrognée cher Capitaine ? Le joyeux spectacle des cormorans s’ébrouant dans les eaux dorées par les rayons du soleil printanier ne vous a-t-il pas réjouit ?

Benoît : Je pestais in petto : mon impardonnable imprécision me prive d’une position pourtant préférable.

(Benoît se rassoit.)

Géraldine : Monsieur le président, pourquoi l’adversaire d’Olivier sacrifie-t-il ainsi une tour contre un fou ?

Antoine : Je pense qu’il espère recouvrer le matériel investi avec intérêt. Mais c’est sans compter sur un zwischenzug qu’Olivier ne manquera pas de considérer.

Géraldine : Êtes-vous enrhumé ou victime d’une soudaine allergie ?

Antoine : Pardon ?

Emmanuel : Le zwischenzug a été joué !

Géraldine : Vous aussi Emmanuel ? C’est une épidémie !

Antoine : Mais non très chère ! Excusez notre légère pédanterie. « zwischenzug » signifie « coup intermédiaire ». Le sacrifice de qualité était donc incorrect et l’avantage d’Olivier est maintenant décisif.

Réda : D’ailleurs son adversaire n’insiste pas. La victoire finale est maintenant acquise.

(Les enghiennois félicitent Olivier.)

Olivier : Merci chers amis. Qu’en est-il des positions restantes ?

Antoine : Il semble qu’Abdelkader fût probablement imprécis : en permettant l’échange des dames, une grande partie de son avantage s’est évaporé.

Didier : Mais pour quelle raison ? La structure de pions n’ayant pas été altérée, le fou de son adversaire est toujours gêné par ses propres pions.

Olivier : La défense est maintenant facilitée. Sans les dames, le roi des noirs peut activement et sans risque participer à la protection de ses pions.

Laurent : Et que pensez-vous de la finale de notre capitaine ? Ces finales de tours ne sont pas ma spécialité, je dois bien le reconnaître.

Olivier : Avec cette totale symétrie des pions, les chances de gain sont infinitésimales. Toutefois, si la tour continue de poursuivre de ces assiduités le roi de notre capitaine, elle ne fera que permettre à ce dernier de l’activer…

(Abdelkader et son adversaire se serrent la main)

Antoine : N’oublier pas de signer vos feuilles, je vous prie.

Abdelkader : Je suis désolé monsieur le Président, mon avantage était substantiel, mais je n’ai pas su le faire fructifier.

Antoine : Vous n’avez pas à vous en vouloir. La victoire nous sourit, c’est là le principal.

Abdelkader : Assurément monsieur le président. Peu me chaut nos résultats individuels, seul le classement de l’équipe importe.

Laurent (à Olivier) : Vous fûtes prémonitoire. L’activité du roi de notre Capitaine est maintenant fort gênante pour son homologue.

Olivier : L’avantage pourrait être maintenant décisif. Mais ? Qu’est-ce ?

Emmanuel : Que n’a-t-il pas pris le pion offert ?

Antoine : La partie nulle est maintenant certaine.

(Benoît et son adversaire se serrent la main.) 

Benoît : J’ai trébuché sur la dernière marche. Je fus victime d’une hallucination.

Antoine : Vous n’avez pas à vous en vouloir. La victoire nous sourit, c’est là le principal.

Benoît : Assurément monsieur le président. Peu me chaut nos résultats individuels, seul le classement de l’équipe importe.

Laurent : Je dirais même plus : seul le classement final de l’équipe importe.

(Les enghiennois et les adversiares se saluent.)

Le chef des Adversaires : Bravo messieurs, et bonne chance pour la suite de la compétition.

Antoine : Merci, bonne chance à vous aussi. Allez revoir votre Normandie.
(Les adversaires sortent côté cour)

 

Scène 6

Abdelkader, Antoine, Benoît, Didier, Emmanuel, Géraldine, Laurent, Olivier, Réda.

Antoine : Bravo messieurs !

Benoît : Je compte sur vous tous pour le prochain match : nous aurons encore plus forte adversité à affronter. Et cette rencontre décidera assurément du résultat final de notre groupe. Aussi je vous le redis : Je compte sur vous tous.

Les autres Enghiennois (enthousiastes) : Cap’taine ! Oui Capt’taine !

(les enghiennois se tapent mutuellement dans les mains en signe d’encouragement.)

Rideau

 

 

Epilogue :

 

(Laurent au volant d’une luxueuse limousine. Géraldine à sa droite, Benoît à l’arrière. Une douce mélodie se fait entendre. Benoît se saisit d’un téléphone haut de gamme dernier cri.)

 

Benoît : A qui ai-je l’honneur ?
(Interlocuteur inaudible)…
Bonjour monsieur Marchand.

Oui monsieur Marchand, Bien sûr ! Une bonne nouvelle est toujours plaisante à entendre.

C’est indubitablement une bonne nouvelle ! Bravo à votre équipe !

Merci monsieur Marchand, je n’y manquerai pas. Bonne soirée monsieur Marchand et merci encore.

(Benoît empoche son téléphone haut de gamme dernier cri puis s’adresse à Laurent et Géraldine)

Monsieur Marchand vous prie de recevoir l’expression de ses meilleurs sentiments.

Laurent : J’en suis fort honoré.

Géraldine : Et moi de même. Quelle bonne nouvelle ce parfait gentleman vous a-t-il annoncée ?

Benoît : L’équipe d’Issy-les-Moulineaux a battu l’équipe d’Ecouen par le score de quatre victoires à trois.

Géraldine : Voici, en effet, une bonne nouvelle.

Laurent : Si vous me permettez, je dirais même une excellente nouvelle !

Géraldine : Assurément, mon cher Laurent, vous pouvez vous le permettre. Que voilà une fructueuse fin de semaine !

 

 

Rideau

3 commentaires.

  1. Magnifique !
    merci pour ce brillant CR kptain !

  2. Capitaine, votre faconde facétieuse m’emplit d’aise. Il nous reste maintenant à franchir un roc, un pic, un cap – que dis-je, un cap ? C’est une péninsule !

  3. Bravo kptain pour ce mémorable CR !!

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