Attention : le club a déménagé au 55 avenue Kellermann à Saint-Gratien !

Coupe 2000 1er tour : Un Miracle et un accident.

Grâce aux brillants résultats de la saison passée (hum…), plusieurs joueurs de l’échiquier du lac sont devenus éligibles à une équipe de la coupe 2000 (réservés aux joueurs ayant un classement Elo inférieur à 2000). Alain se portant volontaire pour capitainer (je crée des néologismes si je veux), une équipe fut inscrite à cette prestigieuse compétition dont le premier tour match était programmée le 7 février à Aubervilliers.

Quelques anciens se souviennent encore avec nostalgie des participations de l’échiquier du lac aux phases finales à Caen et au Havre et avec fierté de la victoire en 2000 (et remporter la coupe 2000 en 2000 c’est très classe avouons-le).

Comme de nombreux joueurs de compétition, j’ai consulté le site de la FIDE en ce début de mois pour connaître mon nouveau classement. Stupéfaction ! Aïe ! Malheur ! 2000 tout rond. Je pensais avoir une marge confortable mais malheureusement mon vainqueur du championnat du Val d’Oise était non classé. Fébrilement, je recherchais le règlement de la compétition sur le site de la FFE…
« … bla bla bla… classement inférieur ou égal [c’est moi qui souligne] à 2000 au début de la compétition… » Ouf ! Je suis autorisé à jouer.
Alain composa une équipe très solide (enfin, solide sur le papier) : Moi-même donc au 1er échiquier, Alain au 2e, Kader au 3e et Jean-Philippe au 4e.

L’expédition commença très mal : le rendez-vous était prévu à 9h30 à Aubervilliers, nous arrivâmes prudemment vers 9h15 pour trouver porte close. 9h30 toujours personne, ni adversaire ni organisateur. L’inquiétude gagnait l’équipe. Un appel téléphonique du capitaine à l’organisateur rassura tout le monde mais 20 bonnes minutes de sommeil nous ont été volées (et ça c’est pas bien du tout du tout !).

Vers 9h50 les portes furent ouvertes et les jeux installés. Nous n’étions finalement que trois équipes, l’échiquier du lac, Montreuil, et Aubervilliers. Nous étions très largement favoris avec une moyenne Elo de plus de 100 points supérieure à celle de nos adversaires. Le système Molter fut choisi pour que chacun puisse jouer ses trois parties.

Kader apporta brillamment une rapide victoire (par forfait), mais Alain et Jean-Philippe s’inclinèrent et je sauvai in extremis une position très compromise. Après le premier tour, Montreuil prenait le large (3,5) devant Enghien-les-Bains (1,5) et Aubervilliers (1).

Après une frugale collation, nous repartîmes au combat plus motivés que jamais. Motivation insuffisante : nous n’avons marqué que 2 points et demi (victoires de Jean-Philippe et moi-même, nulle d’Alain) pendant que Montreuil en marquait 3, augmentant encore son avance : Montreuil 6.5, Enghien-les-Bains 4, Aubervilliers 1.5.

Avant la dernière ronde, notre position était désespérée.
Puisant au plus profond de nous-même des ressources jusque-là insoupçonnées (et surtout inexploitées), nous remportâmes nos quatre dernières parties, le plus souvent après de rudes batailles, histoire de sauver l’honneur à défaut de qualification (et de n’avoir pas à supporter trop longtemps les regards désapprobateurs et autres froncements de sourcils du président).

Le miracle se produisit au premier échiquier du match Aubervilliers – Montreuil : le joueur montreuillois ne trouva pas le gain malgré une pièce de plus et dû se contenter de la nulle. Montreuil ne marqua donc qu’un point et demi et nos deux équipes étaient, sur le fil, à égalité. Le départage au système de Berlin, favorisant les résultats sur les échiquiers les plus élevés, nous qualifia finalement.

Notre joie fut de courte durée : Jean-Philippe venait de finir un dernier blitz contre un joueur local quand, se balançant sur sa chaise, il chût lourdement et se déboita l’épaule. Il fallut faire appel aux secours qui arrivèrent promptement et Grincheux se retrouva à l’hôpital pour y subir une opération.

Nous lui souhaitons un prompt et complet rétablissement et vous donnons rendez-vous en mai pour la suite de l’aventure.

Un commentaire.

  1. Que de rebondissements (si j’ose dire)

Commenter.