Attention : le club a déménagé au 55 avenue Kellermann à Saint-Gratien !

Nat.3 ronde 6 : Miracles ! Miracles ! Encore des miracles !

La situation est désespérée.

Si Alain (le Prof) a rapidement remporté sa partie et Joël tout aussi rapidement fait nulle, Jean-Philippe, Emmanuel et Benoît se sont inclinés.

Nous sommes donc menés 3-1 et les positions restantes offrent un bien triste spectacle : en étant plus optimiste que Candide, on peut imaginer qu’Alain (Lucky Luke) possède peut-être un éventuel microscopique avantage dans une finale de dames aux deux rois dans les courants d’air. Mais celles de Laurent et de Kader évoquent Rome 410, Bagdad 1258, Tenochtitlan 1521, Atlanta 1864 voire Dresde 1945 : ruines, débris, décombres, désolation.

Laurent n’a qu’un pion de moins, mais c’est un monstre. Passé et déjà en sixième, il n’attend plus que le top départ pour se ruer à Dame, déjà bien soutenu par ses pièce lourdes.

Et Kader… Tout le monde aurait déjà abandonné depuis longtemps avec une telle position (sauf peut-être Alain « Je-Continue-Toujours-Jusqu’au-Bout » Koch – et encore…) : une pièce nette de moins et des menaces définitives de mat du couloir (pions h7-g6-f7 bloqués par h6-g5-f6 ! sic).

La mine du capitaine enghiennois est encore plus grise que d’habitude.

Mais Caïssa est bien capricieuse…

Alors que l’échiquier du lac était en passe de subir sa pire déroute depuis Fourmies en 199… (Fourmies ? Je ne connais pas Fourmies !) …depuis le siècle passé, l’inconcevable s’est produit.

Tout d’abord, sans attendre le coup de feu du starter, le pion passé de l’adversaire de Laurent se rue à Dame. Mal lui en a pris ! Car l’œil de Laurent, tel les serres de l’aigle royal est aiguisé [NDLR Malgré nos demandes, l’auteur n’a pas daigné expliquer le sens de cette « image »]. Par une très subtile manœuvre, dont il a le secret, Laurent escamote une tour de son adversaire tout en gardant en respect le pion aventuré. L’inévitable défaite s’est transformée en gain.

Et Kader ?
Kader n’est pas résigné. Kader se bat encore. Kader est aux aguets.
Discrètement, il infiltre une tour sur la première rangée. Subrepticement une ouvre une diagonale vers le roi adverse. Subtilement, il met sa tour en prise, menaçant un échec perpétuel. Avec un tel avantage matériel et positionnel, la vigilance de son adversaire est endormie. Bientôt la Dame s’infiltre par le trou de souris créé précédemment. Les menaces se précisent. Mais toujours aveuglé, les blancs refusent la nulle, maintenant moindre mal. Et le deuxième miracle s’accomplit, la dernière pièce encore inactive de Kader entre en jeu pour asséner le mat !

Alain peut ainsi signer le partage du point de sa partie et du match.

Jamais, jusqu’à présent, nous avions bénéficié d’une telle bonne fortune. Espérons que Caïssa ne nous la fera pas payer au prix fort.

3 commentaires.

  1. Alechia ?? Où ch’est, cha, Alechia ? Che connais pas cha, moi, Alechia…

  2. Farpaitement !

  3. J’ai sauvé cette partie grâce aux cours accélérés pris auprès de Farinov…. :)

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