Attention : le club a déménagé au 55 avenue Kellermann à Saint-Gratien !

Nat. 3 épisode 8 : Un Nouvel Espoir.

Dimanche 13 mars, au retour de notre déroute à Drancy, malgré l’heure tardive, je refais une nouvelle fois les comptes. Une maigre lueur d’espoir égaie ma grosse déprime : la descente en N4 n’est pas inéluctable ! Certains cas de figure nous autorisent même une défaite, mais deux victoires lors des deux derniers matches sont indispensables pour assurer le maintien, quels que soient les résultats des autres confrontations.

Le lendemain, dès l’aube, le ban et l’arrière ban de l’échiquier du lac est invité à soutenir l’équipe pour le dernier et décisif combat :

Bonjour messieurs.
Un petit sondage :

Pensez-vous que l’échiquier du lac mérite de rester en N3 ?

[A] Bien sûr ! Et je serais là samedi 2 à Enghien et dimanche 3 avril à Issy pour le prouver.

[B] Bof, c’est pas évident… Mais je jouerai quand même soit le samedi 2 avril, soit le dimanche 3 avril pour essayer.

[C] Aucune chance ! Et je ne veux pas assister à cette bérézina.

Les résultats sont sans appel :

98,2 % de réponse [A]
4,3 % de réponse [B]
0 % de réponse [C]

Belle unanimité !

N.B. La personne ayant répondu [C] ayant été – pour d’obscures raisons – exclue du club depuis peu, son avis n’a pas été pris en compte.
N.B. bis : Oui. Je sais. Ça fait plus de 100 %, mais j’ai recompté cinq fois et trouvé à chaque fois une valeur différente alors j’ai arrondi. J’ai pas que ça à faire.

D’un seul homme, tous les membres du meilleur club de France avec vue sur le lac d’Enghien se sont portés volontaire pour défendre l’honneur de notre glorieuse association. Même Réda, l’ermite de Rueil, est sorti de sa réclusion volontaire pour empêcher l’irréparable. La vacillante flammèche de l’espoir se fait soudain moins ténue.

Première manche de l’opération maintien, samedi 2 avril à Enghien-les-Bains, nous recevons l’équipe de Beauvais.

Nos adversaires sont détendus. Pour eux, la descente est assurée. Ce n’est pas (pas encore ?) le cas des Enghiennois ni détendus ni (heureusement) assurés de descendre en Nat.4.

Le capitaine ne s’est pas foulé : il a aligné les huit plus gros Elo – à l’exception de Réda gardé en réserve pour le lendemain – subtilement alignés selon leur classement publié la veille. Nous avons donc Antoine au 1er, Alain V. au deuxième suivi d’Emmanuel, Laurent, Benoît, Abdelkader, Alain K. et Jean-Philippe.

Sur le papier, y’a pas photo : nous sommes favoris sur tous les échiquiers. Mais comme de récentes et douloureuses rencontres l’ont montré, il se suffit pas d’être un fort joueur, il faut aussi fort jouer.

C’est Beauvais qui ouvre la marque. Sans doute pas encore remis d’une très récente opération chirurgicale, Jean-Philippe fait une gaffe qui perd une pièce après avoir pris l’avantage.

Alain K. égalise immédiatement, la tentative de réfutation du « début de l’endive » n’ayant pas atteint son but. « C’était pour vous sortir de la théorie » aurait déclaré l’adversaire d’Alain pour se justifier. J’en ris encore.

Grâce à Antoine, l’échiquier du lac prend l’avantage : partie propre avec pression au centre et concrétisation à l’aile roi.

Alain V. repousse l’assaut immédiat de son adversaire et fait tranquillement fructifier son avantage positionnel.

Emmanuel a obtenu une position gagnante mais s’est déconcentré après le contrôle de temps et se fait arnaqué une nulle.

Jour sans pour Kader qui s’est pris l’attaque de la mort qui tue sur son roque et n’a pu éviter le pire.

Laurent s’est fait de grosses frayeurs en permettant, sans nécessité, à son adversaire de faire un dangereux un sacrifice sur son roque. Il réussit à repousser l’attaque et faire valoir son avantage matériel en finale.

Victoire ! Victoire ! Victoire !

Le match étant gagné, mon résultat est anecdotique. Enfin non : Je n’ai pas perdu ! [mode ironique] Bra-vo Be-noît ! [/mode ironique]
J’ai perdu un pion lorsque mon attaque a été repoussée puis j’ai tenu la finale de tour.

Après cette victoire somme toute difficile contre le dernier de la poule, il nous reste à affronter le premier !

3 commentaires.

  1. Le combat sera rude ! Montjoie Saint-Denis !

  2. Merci Chef !

    J’en profite pour saluer mon homologue beauvaisien qui nous a sympathiquement félicité avant la partie pour l’inventivité de nos comptes rendus !

  3. Pour le dernier combat, maîtriser la force nous devons (et le temps aussi…)

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