Certains membres de l’échiquier du lac se proposent spontanément de rédiger les comptes-rendus des matches que nous disputons. Qu’ils en soient ici chaleureusement remerciés.

Malheureusement, leur emploi du temps peut s’être soudain surchargé et les voilà incapables de rendre ce compte-rendu dans des délais raisonnables.

D’autres n’osent pas se lancer par timidité, surestimation de la tâche à accomplir ou complexe d’infériorité.

Pour pallier ce manque de mise à jour du site du meilleur club d’échecs de France avec vue sur le lac d’Enghien, et encourager les nouvelles vocations de rédacteur, votre président et moi-même ont eu, simultanément et sans nous concerter, la même idée : rédiger à l’avance les comptes-rendus des matches.

Je tiens tout d’abord à préciser qu’il n’est pas nécessaire de réaliser une analyse tactique aussi précise que celle d’Emmanuel, une introspection psychologique de la profondeur de celle d’Antoine, ou de détailler les aléas du match avec la rigueur historique d’Olivier.
Et tout le monde n’est pas doté du sens de l’humour de notre président.

Il n’y a pas de délai règlementaire entre le match et la publication de son compte-rendu. Afin de faciliter la tâche des rédacteurs et d’ôter les réticences de ceux qui n’osent pas se lancer voici une trame qui permettra aux moins littéraires d’entre vous de rédiger un compte-rendu simple, précis et factuel qui pourra être publié sur notre site.

Pour cela rien de plus simple : il vous suffira d’indiquer dans les cases correspondantes encadrées par les {parenthèses} le numéro de l’échiquier puis le prénom du joueur de notre équipe et dans la case suivante le résultat de sa partie comme suit :

Au {n° de l’échiquier} {prénom du x° échiquier} {a remporté une brillante victoire} ou {a arraché une nulle méritoire} ou {s’est finalement incliné de longue lutte contre un redoutable adversaire}.

Il faut noter que les joueurs de l’échiquier du lac ne remportent que des victoires qui seront qualifiées de « brillantes », « magnifiques » ou « admirables » (cela va sans dire). Les adjectifs « laborieuse », « chanceuse », ou « imméritée » ne peuvent éventuellement être utilisées que pour caractériser les défaites.
De même les parties nulles sont « méritoires » voire « de haute lutte » ou encore « acharnée » et toujours contre un adversaire « redoutable », « très fort » ou même « un maître ».

Ainsi un membre de l’échiquier du lac n’a même plus besoin d’assister à une rencontre pour en rédiger le compte-rendu. La simple lecture des résultats individuels sur le site de la FFE suffit. Bien sûr, participer ou être spectateur est un avantage car cela permet d’ajouter quelques anecdotes qui agrémentent d’une touche bienvenue le compte-rendu.

Et le spectateur attentif peut même indiquer la chronologie de l’obtention des résultats ce qui multiplie encore le nombre de comptes-rendus possible d’un facteur important (que je laisse aux lecteurs mathématiciens le soin d’indiquer en commentaire).

J’espère que cette trame ôtera les dernières réticences aux hésitants et que de nombreuses nouvelles plumes se lanceront dès les prochains matches, quelle que soit la compétition, afin de faire revivre aux yeux du monde entier les exploits de l’échiquier du lac.