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Coupe de France 4e Tour : le compte-rendu de Christian

Le lendemain du match de coupe de France j’ai proposé à Christian de rédiger le compte-rendu :
« Bonjour Christian
Si tu souhaites rédiger le compte rendu du match de coupe de France n’hésite pas à me le dire.
Pas d’obligation de délai
Pas d’obligation de longueur
Pas d’obligation de style
Pas d’obligation d’objectivité »
Merci donc à notre nouveau rédacteur qui, comme vous allez le constater, a totalement respecté la dernière indication.

Bon, voilà ! C’était un match de Coupe de France entre la superbe équipe de l’échiquier du lac, qui porte au plus haut les valeurs échiquéennes et républicaines de fraternité et de solidarité, et une bande de banlieue parisienne qui, sous le nom de code champêtre de Bois-Colombes, est un rassemblement de rapaces.

Le début de matinée de ce dimanche 23 janvier avait été beau, mais le temps s’est nettement rafraîchi par la suite. Il y a au demeurant quelques doutes sur la qualité des prévisions de Météo France, etc. etc. et je me demande encore pourquoi c’est à moi que Benoît a proposé de rédiger un compte rendu de ce match, mais je ne m’esquive pas et poursuis mon sujet, en me centrant sur l’héroïsme des combattants de ce jour, dignes héritiers des Grecs et des Troyens qui jadis se livrèrent des batailles épiques dont la geste éternelle nous a été transmise par les poèmes homériques. On sait que c’est l’enlèvement d’Hélène qui en a été la cause première, mais en l’occurrence c’était plus prosaïquement le calendrier établi par la fédération.

Simultanément à la compétition se déroulaient des matchs de tennis, et le bruit des balles qui pouvaient perturber la concentration a contraint notre capitaine à tirer les rideaux pour l’assourdir. Et ce en parallèle avec l’open d’Australie, dont je ne connais pas le résultat à l’heure où j’écris, mais dont Djoko est écarté.
Mais pourquoi parler de Djoko dans un compte rendu échiquéen ? Mais parce que Djoko est serbe et que la Serbie a fourni nombre de grands-maîtres de premier plan, aisément reconnaissables à leur style agressif et à leur nom en ic. Je suis donc en plein dans mon sujet.

Enfin, bref, le temps dont il est question plus haut s’est nettement dégradé sur les échiquiers dans l’après-midi. Les coups des adversaires semblent légitimes au regard des règles échiquéennes mais peuvent être appréciés selon divers qualificatifs allant de profonds, selon nos honorables amis Bois-Colombiens, à tordus, d’après d’autres analyses.

Après un balayage rapide sur le dernier échiquier, la position s’est détériorée progressivement sur les autres, avec perte d’un pion ici et là et entrée en finale, vous voyez la façon de faire des gagne-petit. Et ce n’est qu’après plus 5h de jeu et de 80 coups que Benoît a terminé la soirée, choisissant par solidarité de ne pas se distinguer.

Donc EdL 0-BC 4 :
Dans le détail Emmanuel A. – Émile B. 0-1 ; Florent S. – Benoît L. 1-0 ; Mathias R. – Laurent G. 1-0 ; Christian B. – Dimitri R 0-1.
Résultat d’ailleurs pas inattendu, dans la mesure où l’échiquier du lac rendait en moyenne 200 points sur chaque échiquier.
(NDLR : Christian est trop modeste, c’est plus de 300 points Elo de moyenne qui séparait les deux équipes)

Au demeurant, l’intérêt de la Coupe de France est largement surfait.

3 commentaires.

  1. Merci Christian.

    J’ai bien apprécié “choisissant par solidarité de ne pas se distinguer” que je saurais replacer si nécessaire. 😉

  2. Bienvenu parmi les rédacteurs, Christian !
    C’est vrai que les aristocrates de l’EDL ne sont pas avantagés dans un coin de rue sombre :)

  3. Pour une première, félicitations pour ton compte rendu !

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