Pour changer en victoir’ cette défaite,
Il s’en serait pas fallu de beaucoup.
Mais ce jour là, Elle joua les girouettes.
Il est des jours où Caïssa s’en fout. (bis)

La motivation était bien présente,
D’autant qu’à Rueil-Malmaison pour le coup,
La force de frapp’ était absente.
Il est des jours où Caïssa s’en fout. (bis)

Preuve du sérieux de tous les enghiennois,
Le temps consommé était bien en-dessous
De leur coutumier pour Réda et Benoît.
Il est des jours où Caïssa s’en fout. (bis)

Soudain Baroudi sacrifie une pièce
Pour, peut-être, une attaqu’ assez floue,
Ça ne met pas ses équipiers en liesse.
Il est des jours où Caïssa s’en fout. (bis)

Antoine, non plus, n’est pas à son aise,
Devant fair’ attention à chaque coup,
Que sa position ne se désagrège.
Il est des jours où Caïssa s’en fout. (bis)

Réda évite donc la répétition,
Et pour gagner il prend des risques fous,
Ce faisant, il dégrade sa position.
Il est des jours où Caïssa s’en fout. (bis)

Benoît gagne un pion puis un cavalier,
Mais ça ne le rassure pas du tout
Car Baroudi continue de sacrifier.
Il est des jours où Caïssa s’en fout. (bis)

Antoine parvient enfin à redresser
La position quand soudain c’est le trou,
L’énorme gaff’ et il doit abandonner.
Il est des jours où Caïssa s’en fout. (bis)

Oh ! Baroudi, après mil et un pièges,
Met enfin son adversair’ à genoux.
Et Réda de se montrer grand stratège.
Il est des jours où Caïssa s’en fout. (bis)

Depuis deux heures Réda est seul en piste,
Il n’a que quelques secondes par coup.
Afin de sauver le nul, il résiste.
Il est des jours où Caïssa s’en fout. (bis)

Trébuchant sur l’ultime chauss’-trappe,
Pour un dernier malheureux coup de fou,
La nulle et le match nous échappent.
Il est des jours où Caïssa s’en fout. (bis)

BL d’après Tonton Georges